Après avoir tiré à boulets rouges sur Facebook, le Sénat des États-Unis s’est attaqué à trois nouvelles cibles : YouTube, Snapchat et TikTok.
Le chef d’accusation ? L’influence jugée néfaste de ces réseaux sur les enfants.
Une surexposition des esprits les plus fragiles
Les médias sociaux et sites d’hébergement de vidéos exercent-ils, en l’état, une influence pernicieuse sur les plus jeunes ? C’est pour répondre à cette question qu’ont été auditionnés, en octobre 2021, des représentants de YouTube, Snapchat et TikTok par une commission sénatoriale américaine.
La chambre haute du Congrès tente d’identifier comment une surexposition des enfants à des vies et des physiques considérés comme parfaits peut impacter leur santé mentale. Les trois médias concernés n’ont pas manqué de se liguer contre Mark Zuckerberg : en la matière, le trio a argué mieux s’en sortir que Facebook.
Les engagements pris par YouTube, Snapchat et TikTok
Sénateur démocrate, Richard Blumenthal a balayé cette rhétorique, répliquant qu’être « différent de Facebook n’est pas une défense » et appelant à « une course vers le haut, pas vers le bas ». Et d’enchaîner avec le nerf de la guerre : « Plus de paires d’yeux signifie plus de dollars. Tout ce que vous faites sert à ajouter des utilisateurs, notamment des enfants, et à les garder sur vos applications ».
Au journal Libération, on dévoile que « les trois entreprises se sont engagées à communiquer au Congrès les recherches sur les adolescents, les données et les études indépendantes qu’elles ont menées ». Avec un petit bémol : nulle date de publication n’a pour le moment été actée…
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