Après le scandale des photos du jeune Prince Harry (pas celui qui vient de se marier, l’autre) photographié nu dans un hôtel de Las Vegas et dont les clichés du corps royal ont été mis en libre circulation sur Internet, le magnat des médias australo-américain a pris dimanche dernier la défense du journal britannique le Sun, et le choix de celui-ci d’avoir mis ces photographies à la Une de leur journal.

L’argument phare de Rupert Murdoch : faire le point sur un manque de « liberté de la presse » en Grande-Bretagne. Sa colère s’est manifestée sur Twitter après une intervention du Secrétaire britannique de la Culture Jeremy Hunt, accusant le Sun de sombrer dans les pires bassesses.

 

Internet donne une leçon aux tabloïds anglais

Pour Murdoch, le fait même que ces photos pullulaient sur de nombreux sites et pages Internet n’a laissé aucun choix aux quotidiens britanniques : ils se devaient de relayer « l’information ». Dans l’un de ses tweets, il annonce pêle-mêle que la liberté de la presse en Grande-Bretagne est un mythe et qu’Internet vient de plus en plus narguer cette même presse : il finit sa publication en appelant de ses vœux le 1er amendement américain

 

Pas pignouf pour autant, il exhorte cependant un peu plus tard le peuple à laisser le Prince Harry « respirer » après ses frasques au Nevada.

 

Des centaines de mécontents

Rupert Murdoch a choisi de pousser publiquement son coup de gueule après que plus de 850 plaintes ont été déposées vendredi dernier à la Press Complaints Commission (un organisme d’autorégulation pour les journaux et les magazines imprimés britanniques). Le motif de ces plaintes ? Une prétendue invasion dans la vie privée d’un homme.

 

La décision du Sun de publier ces photographies a un arrière-goût de défi. En effet, elle survient 48 heures seulement après que les avocats personnels du Prince Charles ont envoyé une lettre aux journaux les appelant à la retenue. Le Sun avait alors publié en Une la photo d’un faux Prince Harry, interprété par l’un de leurs journalistes, nu, les mains sur les testicules. L’élégant journal avait alors pudiquement titré : « Harry met la main sur les joyaux de la couronne« . La classe à l’Anglaise.

Catégories : Twitter

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