Question fort légitime que celle-ci… D’autant plus que Facebook est devenu une force si omniprésente dans la société moderne qu’un nombre croissant d’employeurs – et même certains psychologues – voient d’un mauvais œil ceux qui résistent encore et toujours à l’envahisseur.
Pour appuyer un supposé rapprochement entre boycott facebookien et psychopathie, le quotidien allemand Der Tagesspiegel remarque que Anders Breivik, l’assassin de masse norvégien, et James Holmes, l’auteur de la récente tuerie du Colorado, partageaient, outre un enthousiasme pour les armes à feu, un autre point commun : pas de profil Facebook. Juste un compte MySpace pour le premier, uniquement un compte Adult Friend Finder pour le second. Tout cela commence à faire désordre.
Des entreprises bien suspicieuses
Sur un plan un chouia moins extrême, le magazine Forbes rapporte que les responsables des ressources humaines des entreprises américaines se montreraient de plus en plus réticents à engager de jeunes candidats absents du géant du réseautage social.
Parce que vos employeurs seront incapables de pister vos moindres faits et gestes ou parce qu’ils vous rapprocheront instinctivement des deux tristes sires nommés ci-dessus ? Le mystère reste entier.
Et l’amour dans tout ça ?
Emily Yoffee, chroniqueuse pour le magazine en ligne Slate, tranche dans le vif : elle conseille aux jeunes d’éviter les rendez-vous galants avec ces marginaux de l’ère moderne. Selon elle, une personne avec laquelle vous seriez susceptible d’avoir des rapports intimes et qui ne serait pas inscrit sur Facebook pourrait très plausiblement vous donner un faux nom, signe avant-coureur de quelque chose qui cloche.
Pas sectaire, Emily Yoffee rappelle cependant que ces conseils ne doivent s’appliquer qu’aux jeunes, of course. Vous savez à présent à quoi vous en tenir.
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