Vous en rêviez ? Les Pays-Bas l’ont fait : le Big Internet Museum vient de voir le jour. Tout est dans le titre : c’est gros, c’est un musée, et c’est sur le web.
Ce musée néerlandais dédié à la Toile sous toutes ses formes (et particulièrement l’histoire et l’évolution de celle-ci) est le premier au monde de ce genre. Et ce qui fait l’une de ses maintes forces, ce sont ces horaires d’ouverture : ledit musée ne ferme jamais.
C’était quoi Facebook ?
Tout est parti d’un postulat fort simple, formulé par trois Hollandais : lorsque nos enfants nous demanderont de leur expliquer ce qu’était Facebook, comment leur expliquerons-nous ? De cette question existentielle est née l’idée d’un musée regroupant, classant, compilant la progression phénoménale d’Internet et l’espace de plus en plus important qu’il occupe dans nos vies.
Une opération à succès
Le succès est au rendez-vous : dès les premières vingt-quatre heures, ce sont plus de 13 000 visiteurs qui ont parcouru les pages de ce musée virtuel. A l’heure actuelle, une fréquentation supérieure à 100 000 curieux est avancée.
Un musée comme dans la vraie vie
« Nous voulons respecter les mêmes normes qu’un musée traditionnel », annonce Dani Polak, l’un des pères fondateurs du musée. Tout en précisant vouloir éviter à tout prix de transformer son lieu de culture en un Wikipédia du web : l’idée est bel et bien de trier sur le volet les apports réguliers à leur collection permanente.
Arpanet à la rencontre du Nyan Cat
Le site web du Big Internet Museum a été bâti sur le modèle d’un musée à proprement parler « physique« . Etagères, mur blanc, brèves description… La visite est virtuelle mais donne l’illusion du vrai. Se bousculent sur ces présentoirs Arpanet (le premier réseau à transfert de paquets développé aux États-Unis), Google, MSN, Facebook et même l’horripilant Nyan Cat.
Google Maps et Gangnam Style au coude à coude
Quant à de potentielles nouvelles pièces, celles-ci sont laissées aux bons conseils des visiteurs. Sur les starting blocks : Google Maps et Gangnam Style, deux purs produits du troisième millénaire qui tutoient déjà le passage à la postérité.
Pour une petite visite du Big Internet Museum, c’est par ici
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