L’ironie est cruelle.
Il semble que parmi les nombreux secteurs touchés par l’irruption de l’intelligence artificielle (IA), celui des technologies soit le plus durement impacté.
Ménage chez Dropbox et IBM
😵 Et si, paradoxalement, c’était le secteur technologique qui voyait le plus grand nombre de ses entreprises licencier des employés pour les remplacer par la technologie que ces derniers ont créée ? Le média américain Vanity Fair cite l’exemple de Chegg, une entreprise basée au cœur de la Silicon Valley et spécialisée dans l’éducation technologique. Celle-ci a licencié 4 % de ses employés, soit 80 personnes au total, pour « positionner la société de manière optimale en vue d’exécuter sa stratégie d’IA et créer une valeur durable à long terme pour ses étudiants et ses investisseurs« .
Et Chegg n’est pas seule dans ce cas. Arvind Krishna, PDG d’IBM, a révélé ses propres desseins lors d’une interview accordée à Bloomberg, expliquant qu’il espérait pouvoir graduellement embaucher moins de personnes et les remplacer par des formes d’IA.
Idem pour Dropbox : l’entreprise de service de stockage en ligne a, de son côté, remercié 500 personnes en avril dernier pour se tourner vers l’intelligence artificielle.
Des profils plus qualifiés… en intelligence artificielle
🤖 Est-ce à dire que la réduction crescendo des effectifs est inéluctable dans le secteur de la tech ? Loin s’en faut : les entreprises semblent plutôt chercher de nouvelles compétences chez leurs employés.
Professeur à la Business School de Columbia, Dan Wang prophétise pour CNN : « L’IA, aussi loin que je puisse voir, ne va pas remplacer les humains mais plutôt améliorer le travail des humains. Je pense que le type de compétition à laquelle nous devons tous penser davantage est celle des spécialistes humains qui vont être remplacés par d’autres spécialistes humains sachant, eux, tirer profit de l’IA« .
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