Augmenter la visibilité des sites légaux au détriment des sites pirates : c’est la nouvelle mission que s’est fixée Google.
Le géant américain a affirmé sur son blog officiel qu’il sera bien plus difficile pour l’utilisateur, et ce dès lundi prochain, de tomber sur des sites et pages web ayant fait l’objet de plaintes pour piratage – pour ce faire, le fameux algorithme subira quelques modifications, gardées bien évidemment top secret.
Google souhaite donc dégrader dans les résultats de recherche les sites Internet offrant du contenu piraté ou du téléchargement illégal.
Une nouvelle donnée dans l’algorithme
Amit Singhal, comptant parmi les grands manitous de Google, a déclaré ces derniers jours sur son blog que la compagnie commencerait, dans les jours qui viennent, à considérer un nouveau facteur dans les résultats de recherche : la quantité de demandes de retrait pour violation de droit d’auteur.
Les sites ainsi dénoncés se verront rétrogradés dans les résultats. L’ingénieur affirme que cette mesure devrait permettre à l’internaute de trouver de manière plus simple un contenu honnête et de qualité.
De la délation dans l’air
L’on estime à environ 200 le nombre de critères pris en compte par l’algorithme de Google dans la hiérarchisation de ses recherches. Eh bien à ceux-là viendront s’ajouter un nouveau critère de pertinence, Google souhaitant répondre à une demande croissante de retrait de contenus. Pour vous donner un ordre d’idée, en l’espace d’un seul et unique mois (juillet 2012 en l’occurrence), Google déclare avoir reçu pas moins de 4,3 millions de demandes de ce genre.
Pas complètement vachard pour autant, le géant américain affirme que les URL accusées seront interpellées et auront ainsi l’occasion de justifier de leurs actions.
Ce qui chiffonne
D’aucuns ne manqueront pas de signaler l’étrangeté de voir Google avoir attendu l’été 2012 pour mettre au point une telle mesure. Autre remarque : si l’on est en droit de penser que la recherche directe d’une chanson, d’un épisode d’une série ou d’un film indiquera en priorité un lien vers une page légale, il est moins sûr que certains mots-clés ne renverront pas à des contenus illégaux – car Google continuera quoiqu’il advienne à référencer ces contenus.
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