Les conclusions d’une récente étude montrent que le réseau social Instagram aggrave « les complexes d’apparence » d’un tiers des jeunes femmes inscrites.
Et cette étude, c’est à Facebook qu’on la doit… maison-mère d’Instagram.
De l’état mental des adolescentes sur Instagram
Un an et demi durant, des chercheurs au sein de Facebook ont effectué « une recherche en profondeur sur l’état mental des adolescentes », informait en septembre 2021 le Wall Street Journal. L’objet de l’étude ? Comprendre quelles répercutions l’application de partage de photos et vidéos pouvaient avoir sur les jeunes femmes.
Car elles sont nombreuses, ces jeunes femmes instagrameuses : 40 % des personnes inscrites sur ce réseau social sont de sexe féminin et ne dépassent pas les 22 printemps. Or, pour les chercheurs, le constat est implacable : « Instagram change l’image que les jeunes filles ont d’elles-mêmes et de leur corps ».
Le syndrome FOMO
« Les jeunes personnes sont conscientes qu’Instagram nuit à leur santé mentale », poursuit l’étude, « mais se sentent obligées d’y passer du temps de peur de rater quelque chose, une tendance culturelle ou sociale ». 40 % des jeunes Britanniques et Américaines sondées déclarent se sentir « moins attirantes » depuis leur inscription sur la plateforme.
Parmi les conséquences listées figurent :
- augmentation de l’anxiété
- dépression
- troubles du comportement alimentaire
- pensées suicidaires
Dans une vaine tentative de désamorçage, Facebook a depuis déclaré travailler « de plus en plus sur les comparaisons [de son corps avec celui des autres] et l’image négative du corps ».
0 commentaire