Pour une (voire plusieurs) générations de lecteurs, c’est Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.
Ça tombe bien : Facebook aimerait bien que la Justice américaine ne mette pas trop son nez dans son opération Voldemort.
Des parfums de scandale relayés par le Wall Street Journal
C’est le Wall Street Journal qui a mis le feu aux poudres. D’après le journal américain, l’appli Snapchat aurait remis un nombre conséquent de documents à la Federal Trade Commission (FTC), des fichiers où sont décrits avec force détails comment le concurrent Facebook aurait redoublé d’efforts pour étouffer ses activités.
Une initiative à l’encontre des lois antitrust
Facebook veut couler Snapchat – so what? Sauf que c’est un peu plus complexe que cela. L’opération Voldemort telle qu’elle aurait été conduite par Facebook enfreindrait purement et simplement les lois antitrust en vigueur sur le territoire américain. Après tout, on ne choisit pas le nom d’un méchant sanguinolant si c’est pour faire dans la dentelle…
L’ogre effrayé par le Petit Poucet ?
Les documents accuseraient par exemple Facebook d’avoir voulu empêcher les contenus liés à Snapchat d’être affichés sur la page Explorer d’Instagram, ou d’avoir bloqué la recherche de termes liés à l’application. Une guérilla qu’on peut parfaitement comprendre, puisqu’après une introduction en bourse calamiteuse, Snapchat s’est affirmé comme l’un des titres technologiques les plus performants de l’année 2019.
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