Lorsqu’on est candidat à la Maison-Blanche, on a tendance à flatter la Silicon Valley et ses acteurs : on fournit ainsi à son électorat potentiel un gage de modernité teinté de patriotisme, et on s’assure de copieux dons de la part du secteur en question.
Mais – sans surprises – Donald Trump ne fait rien comme les autres et tend plutôt à taper sur le célèbre pôle des industries de pointe qu’à le caresser dans le sens du poil. Ce que ledit pôle lui rend bien.
Donald Trump en croisade contre Facebook, Apple et Amazon
À l’inverse de son adversaire Hillary Clinton, le magnat de l’immobilier tire à boulets rouges sur les grands patrons ayant élu domicile dans la baie de San Francisco. Ses attaques les plus marquantes incluent Mark Zuckerberg et Tim Cook, patrons respectifs de Facebook et d’Apple. Un paradoxe chez celui qui utilise massivement Twitter sous le pseudonyme @realDonaldTrump et déclarait il n’y a pas si longtemps son « grand respect pour la Silicon Valley et tous les gens de la Silicon Valley ».
Pas d’argent de poche pour le candidat républicain
À force de piques lancées sur les rois du web made in USA, Donald Trump s’est attiré l’antipathie d’une vaste majorité des acteurs de la Silicon Valley. Le plus flagrant révélateur, c’est sans aucun doute le nerf de la guerre. Hillary Clinton a reçu du secteur près de 2,7 millions de dollars pour sa campagne. Mitt Romney – candidat du Parti républicain en 2012 – avait, pour sa part, amassé plus de 8 millions de billets verts. Le score de Donald Trump à un trimestre de l’élection présidentielle ? Le secteur des nouvelles technologies lui a versé… environ 21 000 dollars. À peine de quoi couvrir quelques campagnes sponsorisées sur Facebook.
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