Les trois mastodontes du réseautage social – Facebook, Twitter et Youtube – ne supprimeraient pas systématiquement les contenus racistes de leurs plateformes.
C’est en partant de ce constat que trois associations antiracisme ont choisi de porter plainte contre le trio.
Du mauvais élève au cancre absolu
L’Union des étudiants juifs de France (UEFJ), SOS racisme et SOS homophobie ont répertorié près de 600 contenus sensibles sur ces réseaux sociaux, liés :
- soit au racisme
- soit au négationnisme
- soit à l’homophobie
- soit à l’apologie du terrorisme
Toutes ont été signalées… avec des résultats différant selon les sites :
- Facebook a supprimé un peu plus d’un tiers d’entre eux
- Youtube en a supprimé 7 %
- Twitter, sur la dernière marche du podium, en a supprimé 4 % seulement
Quels moyens affectés à la modération sur Facebook, Youtube et Twitter ?
Sacha Reingewirtz, à la tête de l’UEFJ, regrette une politique du « deux poids, deux mesures », selon ses termes. Voir un cliché de femmes aux seins nus immédiatement censuré alors qu’une sortie xénophobe se verra souvent conservée : tel est le paradoxe soulevé par l’action des trois associations. Ces dernières espèrent obtenir des réponses à leurs questions :
- quels moyens sont actuellement affectés à la modération sur ces réseaux sociaux ?
- combien de francophones travaillent sur cette modération ?
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