Snapchat en a assez de servir de plateforme d’échanges de photos et de vidéos olé-olé.
Son nouveau cheval de bataille, l’application phénomène made in California l’a trouvé : il s’agit de la lutte contre le sexting.
Sus à la textopornographie
Snapchat, application de partage de photos et de vidéos disponible sur iOS et Android, a déclaré souhaiter prendre des mesures contre les utilisateurs qui utiliseraient la plateforme pour envoyer leurs photos à caractère érotique – voire plus. C’est ce qu’on appelle le sexting, mot-valise anglais formé à partir de sex et de texting (soit l’envoi de SMS). Ou textopornographie, pour les défenseurs les plus farouches de la langue de Molière.
Protéger un jeune public du revenge porn
Croissance phénoménale oblige, Snapchat veut s’éviter le courroux des représentants de la bien-pensance, mais aussi protéger son (jeune) public face au fléau du revenge porn – soit le fait de publier des photos ou vidéos très intimes de son ex-partenaire après une rupture.
Les captures d’écran contre l’éphémère
« Si Snapchat joue sur le caractère éphémère de son contenu, où est le risque ? », se demanderont les plus sceptiques. À un tel pragmatisme, Snapchat renvoie aux captures d’écran, qui font partie intégrante du système de l’app. Conseils pour ne pas voir votre compte suspendu : limitez-vous à des grimaces rigolotes ou au plat que vous vous apprêtez à avaler.
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