De community manager à juge aux affaires familiales, il n’y a peut-être qu’un pas : oui, divorcer grâce à Facebook semble désormais possible.
C’est en tous les cas ce que pourrait nous apprendre l’affaire Ellanora Baidoo, une épouse qui, n’ayant aucun autre moyen de contacter son mari, s’est vue autorisée par un juge de l’État de New-York à faire usage de Facebook comme moyen de communication officiel.
Du like au divorce
On n’arrête décidemment pas le plus musclé des réseaux sociaux américains. Loin des likes et émoticônes tout sourire, on peut désormais organiser son divorce sur la plate-forme. L’époux d’Ellanora Baidoo, dont celle-ci souhaite se débarrasser, n’a aucune adresse connue et, plus important encore, ne donne aucune nouvelle à sa future ex. Délicat, partant de ce postulat, d’adresser au célibataire en devenir, les papiers officiels de la séparation.
Un compte qui se doit d’exister vraiment
Qu’à cela ne tienne : un juge de l’État de New-York a estimé que, circonstances particulières oblige, Ellanora Baidoo pouvait demander le divorce grâce à Facebook. Pour obtenir cette décision de justice, l’épouse a dû prouver que le compte Facebook de son mari était bien authentique, mais également que celui-ci se connectait régulièrement à son compte.
Quid des autres pays du monde ?
Le divorce sur Facebook : jurisprudence ou pas jurisprudence ? Difficile à dire. Rappelons, pour finir sur une touche internationale, que des pays autres que celui de l’Oncle Sam autorisent déjà la transmission de documents à valeur juridique sur le site de Mark Zuckerberg. C’est le cas de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, ou encore de la Grande-Bretagne.
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